Un chemin de bonheur. Les écrits de Marcelle Auclair

Le bonheur, est-ce bien pour nous ? Et si nous étions happés dans la spirale de nos maux intérieurs, nos agressivités retournées contre nous-mêmes qui donnent de la voix ? Et si les grands massacres qui hantent l’histoire étaient le dernier mot, une mémoire interminable, irrémédiable ? (1) Mais alors, nous livrons à la mort la clé de nos vies. En regard, il existe bien un autre horizon. Dans une perspective chrétienne, Dieu intervient pour nous proposer une dynamique de vie. Cela implique un choix : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30.19). Et Dieu nous invite à entrer dans des projets de bonheur et non de malheur (Jérémie 29.11).

Alors, dans quel état d’esprit sommes-nous lorsque nous considérons la vie dans laquelle nous sommes engagés ? Les découvertes de la psychologie nous ont appris que nos représentations influaient sur nos comportements et toute notre personnalité (2). De même, nous sommes influencés par l’environnement dans lequel nous évoluons et avec lequel nous vivons en interaction.  Quel va être notre regard ?

 

Une approche pionnière.

Il y déjà plusieurs décennies, la journaliste Marcelle Auclair a ouvert pour nous la voie nouvelle d’un savoir-être et d’un savoir-faire qui reste aujourd’hui étonnamment actuelle et pertinente. Elle a su allier une inspiration spirituelle chrétienne et une attitude innovante dans un contexte où commençait à émerger un nouveau genre de vie qu’elle était bien placée pour apprécier puisqu’à « Marie Claire », elle a été une pionnière du journalisme féminin. C’est une place de choix pour observer et pour parler. Ainsi va-t-elle écrire deux livres : « Le bonheur est en vous » et « La pratique du bonheur » qui sont aujourd’hui rassemblés dans un ouvrage publié au Seuil : « Le livre du bonheur ».

Ce sont des écrits qui anticipent la dimension holistique avec laquelle nous sommes aujourd’hui plus familiers. Ce sont des textes qui prennent appui sur des exemples concrets pour énoncer des principes de vie et proposer leur mise en oeuvre à travers des attitudes pratiques. Et, déjà, nous sommes en présence d’une approche spirituelle qui n’impose pas une doctrine religieuse et respecte les cheminements de chacun.

 

Bien penser pour bien vivre.

Voici donc quelques aperçus empruntés aux premiers chapitres. On pourra ensuite poursuivre la réflexion  à travers la lecture de l’ouvrage.

 

En premier, Marcelle Auclair met l’accent sur « une loi essentielle : la pensée crée. La parole crée »… « La pensée, la parole, la lumière de même que le son forment des vibrations toutes puissantes » (p. 11). Nos habitudes de pensées ou de paroles positives ou négatives ont donc des conséquences. « Branchez-vous sur les ondes du bonheur », nous dit Marcelle Auclair.

 

Et si la pensée crée, elle a aussi un pouvoir d’attraction : « Qu’est-ce que la loi d’attraction ? C’est la loi d’amour… Les vibrations identiques s’attirent, s’unissent et se renforcent mutuellement ». Ce n’est pas un vain mot de dire d’un idéal, d’un sentiment qu’ils sont « élevés » ou qu’ils sont « bas ». Le langage traduit exactement la vérité : une pensée d’espoir, d’amour dégagée de tout égoïsme… crée en nous des vibrations hautes qui se joignent à toutes les vibrations analogues et forment avec elles une émission puissante… Eprouvons-nous une « dépression ». Nos vibrations s’abaissent et rien d’heureux, d’harmonieux ne se trouve plus dans notre champ d’attraction. »

 

« Les croyants ont une façon souveraine de hausser les vibrations défaillantes : la prière, l’appel à un Dieu de bonté, l’abandon à sa volonté qui est joie et abondance… » (p.15)

Non seulement, la parole a des conséquences et en quelque sorte « crée », mais il existe également une « force créatrice à notre usage ». Ne nous épuisons donc pas dans une œuvre purement volontaire. Apprenons à recevoir (p.39). L’auteure nous parle du « guide intérieur » évoqué par Marc Aurèle, un empereur romain philosophe, mais non croyant. C’est une belle expression, qui, pour les chrétiens,  évoque le Saint Esprit.  « Prier, ce n’est pas émouvoir une divinité plus ou moins hautaine ou sévère… C’est nous disposer, nous, à recevoir ce qui nous revient du flot inépuisable de l’abondance suprême. Il n’y a rien de surnaturel, c’est la loi. » (p.30) (3)

 

Avec Marcelle Auclair, nous entrons dans un état d’esprit. Partageons ensemble nos questions et nos expériences à ce sujet.

 

JH

 

(1)               Sur cette question, Jürgen Moltmann nous apporte un éclairage libérateur ; Voir : « Délivre-nous du mal » sur le site : www.lespritquidonnelavie.com

(2)               L’influence de l’esprit humain sur le corps est remarquablement mise en évidence par Thierry Janssen dans un livre particulièrement innovant puisqu’à partir d’un bilan de la recherche, incluant l’apport des grandes civilisations de l’Asie, il présente les bases d’une nouvelle médecine du corps et de l’esprit. Nous reviendrons sur cette nouvelle approche, celle notamment de la médecine de terrain trop méconnue en France. Le livre (Janssen (Thierry) La solution intérieure. Fayard, 2006) est présenté dans un article paru sur le site de Témoins : « Vers une nouvelle médecine du corps et de l’esprit » http://www.temoins.com/developpement-personnel/vers-une-nouvelle-medecine-du-corps-et-de-l-esprit.guerir-autrement.html

« Méditer avec Marcelle Auclair ». Site de Témoins (Ressourcement) http://www.temoins.com/ressourcement/mediter-avec-marcelle-auclair-le-bonheur-cest-possible.html

Guérison, libération. La vie d’Odile Hassenforder a changé

Une expérience fondatrice dans  la mouvance de l’Esprit.

 

Dans le désarroi existentiel, une parole de l’Evangile vient à notre rencontre pour nous permettre de trouver ou de retrouver, à travers les mots de Pierre, la relation avec Jésus qui donne sens et paix : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6.68). Et lorsque nous sommes pressé par la maladie, les paroles et les actes de Jésus dans l’Evangile ouvrent pour nous une espérance mobilisatrice. Dans son livre : « Sa présence dans ma vie », Odile raconte une expérience qui a changé sa vie et dans laquelle guérison et libération sont étroitement associées. A travers la vision spirituelle qui en est résultée, cette expérience fondatrice a accompagné toute sa vie (1). Odile a écrit plusieurs récits de cette expérience vécue en 1973. Nous présentons ici l’un d’entre eux, publié en 1985 dans le bulletin : Témoins. Ce texte nous communique le vécu et le ressenti de cette expérience, mais, en même temps, il nous apporte des paroles bibliques en échos et en éclairage. L’annonce qui lui a ouvert les portes de la vie a été pour elle source de liberté en lui offrant un choix. « Pourquoi ne la transmettrais-je pas aux autres ? Du reste, annoncer, informer, proposer, ce n’est pas imposer ; c’est vraiment au fond de lui-même (le cœur dont parle la Bible) que chacun décide » (Evangile de Marc 4.1-9) ;

 

Recoller les morceaux. 

            Je continue à dire aujourd’hui que j’ai beaucoup de chance d’avoir découvert Dieu agissant dans ma vie. Ce jeudi d’octobre 1973, j’ai reçu au plus profond de mon être la vie en Jésus-Christ qui m’a sauvée, guérie, baptisée en son Esprit Saint (Evangile de Matthieu 3.11) ;

 

A cette époque, je sentais ma personnalité m’échapper, se dissocier au point où je n’arrivais plus à rédiger un chèque ou à compter ma monnaie. Ecrire un rapport devenait un supplice car, à certains moments, je ne contrôlais plus ma pensée Je sombrais de plus en plus malgré la psychanalyse, divers traitements et même l’aide fraternelle.

 

Me rappelant une phrase de l’Evangile, j’ai hurlé à Jésus : « Si vraiment tu es la vie, donne-moi le goût à la vie (Jean 14.6). Et en moi a jailli une source de vie, d’énergie, d’amour, de joie. (Jean 4.4 ; Galates 5.22).

 

Cette réponse n’a pas été immédiate car, je l’ai compris depuis, il ne suffit pas de demander, il faut saisir la promesse de Jésus (Jean 7.37).

 

Un chrétien rencontré en vacances, m’a dit que Jésus guérissait aujourd’hui comme en Palestine durant sa vie terrestre : invisible mais réel pour ceux qui croient. J’ai posé un tas de questions, j’avais du mal à le croire, mais je ne l’ai pas oublié. Trois mois plus tard, j’ai failli provoquer un accident : je voyais le feu rouge sans pouvoir réagir à ce signal et une voiture a coupé ma route à vive allure puisque le feu était vert pour elle ! Ce jour-là, j’ai réfléchi : je peux continuer à essayer de m’en sortir tout en sachant que je risquais fort de glisser davantage dans le gouffre et la folie. Par ailleurs, je sais maintenant que Jésus guérit. J’ai donc le choix entre deux chemins. Depuis des années, je lutte désespérément pour mon fils, mon mari et puis… j’ai envie de vivre tout simplement. Alors j’ai choisi la vie (Deutéronome 30.15) et j’ai téléphoné à la seule personne convaincue et expérimentée que je connaissais.

 

Il n’était plus question de discuter. J’ai demandé la prière. Je l’ai même demandé cinq fois durant cette semaine, car je retombais dans une dépression profonde après avoir reçu une énergie peu commune (Jean 6.27 ; Luc 11.13). J’avais vraiment décidé de vivre et je m’accrochais. Je remettais toute ma vie concrète à Jésus pour qu’il la transforme positivement.En sortant d’une réunion de prière, où j’ai eu la conviction intérieure que j’allais guérir, j’ai réalisé, au moment de m’endormir, que mon être éclaté reprenait son unité. Chaque morceau prenait sa place comme un puzzle terminé. Je me trouvais totalement dans la réalité et je découvrais en même temps, un univers inconnu de moi auparavant (Job 42.5) dans lequel, en harmonie avec moi-même et avec mon environnement, je prenais naissance dans la joie et dans la paix (Jean 3.3 ; 2 Corinthiens 5.17). Je rentrais dans le royaume de Dieu (Romains 14.17) et l’Eglise  spirituelle de Jésus-Christ (Jean 1. 13 ; Matthieu 16.17).

 

Je me suis mise à lire la Bible, le Nouveau Testament d’abord. Je devrais dire « dévorer », car toutes ces paroles résonnaient en moi d’évidence et je disais : c’est bien ça, c’est vrai, c’est ce qui m’arrive ! (Jean 16.13). Simultanément, je débordais d’amour même pour des collègues qui m’avaient fait des « crasses » dans mon travail. Cette bonne nouvelle  de Jésus ressuscité, je la racontais à qui voulait l’entendre. Cette annonce a été pour moi source de liberté en m’offrant un choix. Pourquoi ne la transmettrais-je pas aux autres ? Du reste, annoncer, informer, proposer, ce n’est pas imposer. C’est vraiment au fond de lui-même (le cœur dont parle la Bible) que chacun décide (Marc 4.1-9).

 

Je suis profondément reconnaissante au Seigneur car « sa bonté et sa grâce m’accompagnent tous les jours de ma vie », sa perfection se manifeste dans sa miséricorde (Matthieu 5.48 ; Luc 6.36), lui qui fait briller son soleil sur tous les hommes qu’Il aime sans distinction (Matthieu 5.45).

 

Odile Hassenforder

 

(1)   Hassenforder (Odile). Sa présence dans ma vie. Parcours spirituel. Empreinte, 2011 . Odile y relate sa guérison avec plus d’ampleur et de recul, dans un  chapitre : « Ma vision de Dieu a changé » (p 27-43) Présentation du livre sur le site de Témoins : http://www.temoins.com/evenements-et-actualites/sa-presence-dans-ma-vie.html

Les malheurs de l’histoire. Mort et résurrection

Des fleurs tapissent un coin de la vieille tranchée

La charge des coquelicots monte sur la colline

Des corbeaux noirs croassent sur les champs dépeuplés.

 

Souvenirs du passé, force d’un renouveau

Le vent de la forêt berce le cimetière

Et des enfants s’en vont sur les chemins boisés.

 

Pourquoi étions-nous jeunes au temps de la grande guerre.

Nous sommes née trop tôt et avons tout perdu

Dans le brouillard sombre et le bruit des obus.

Fêtes de la victoire, discours éparpillés un jour par année

Ne nous rendrons jamais les beaux draps blancs que nous avons quittés.

La vue d’un peuplier qui miroite au printemps

L’amour d’une femme, le sourire d’un  enfant.

 

Comme l’orage qui vient est sillonné d’éclairs

Comme la tempête arrache pièce à pièce notre vieille toiture,

Comme le flot débordant emporte la bonne terre

Et comme le tonnerre qui toujours retentit

Porteur de la grêle et de son clapotis,

O guerres maudites, vous parsemez l’histoire

Et quand la guerre finit

Voilà comme une vague du fond de l’océan

La sombre épidémie et ses halètements.

Pourquoi étions-nous jeunes au temps de la variole ?

Nous sommes nés trop tôt au vent du choléra.

 

Pensez à nos chemins, hommes des temps modernes,

Notre passé vaut bien vos lendemains.

Vous tenez votre vie de nos frêles amours

Les tours des cathédrales dominent encore vos cours.

Pourtant étions démunis de ce qui aujourd’hui affranchit votre vie.

 

O temps de l’avenir, brillante cité terrestre,

A quoi servirait-il que nous te construisions

Si nos yeux devaient à jamais mourir

Et dans les cimetières nos corps pourrir

Comme tous ceux-là qui sont morts avant nous ?

 

La foule immense désarmée, massacré par le temps

Défile devant nos yeux comme l’avenir de nos plans

Et même si demain ils se réalisaient

Alors ne pourrions oublier vos souffrances et vos plaies.

 

A quoi serviraient-ils les lendemains qui chantent

Si tous vos cimetières recouvraient la terre ?

A quoi servirait donc la roue de la technique

Si pour toujours vos cris étaient des cris

Et vos pleurs des pleurs ?

 

Dans le désert d’un infini et dans le poids du temps

Planète d’entre milliers au sein du firmament

Le murmure de la vie s’est fait appel.

A quoi bon le festin et à quoi bon la fête

Si demain est la mort et la mort demain ?

 

Présence salutaire, vivante Eternité,

A nos cœurs douloureux envoie un Messager

Un murmure secret a réveillé nos cœurs,

Partie d’un coin de terre est venue l’Espérance

Comme une onde, atteint les plus lointains rivages,

A travers les siècles, à travers le temps, sans cesse se propage.

 

C’est la bonne nouvelle, la seule décisive

Résurrection du Christ, résurrection des morts

Et puisqu’en attendant, il faut que l’homme vive

Et que tombent les écailles de nos déchirements

Présence de l’Esprit, renouveau de la terre, résurrection des vivants.

 

J H

 

Ce poème, en forme de cri, a été écrit, il y a des années. C’est une question lancinante qui est toujours là. En regard, un théologien, Jûrgen Moltmann, qui a vécu l’enfer du bombardement de Hambourg en 1943, a trouvé le chemin pour nous dévoiler la puissance infinie de Dieu à l’œuvre pour libérer les vivants et les morts, pour nous délivrer du mal.

 

Délivre-nous du mal !

Jürgen Moltmann entend et se fait le porte parole de tous ceux qui ont souffert de la violence et de l’injustice. Il y a dans ce monde, un grand cri, une grande demande de justice. « S’il n’y avait pas de Dieu, qu’arriverait-il à ceux qui ont faim et soif de justice dans ce monde ? » (p.61).

Ainsi,  les différentes séquences de la Bible nous montre comment Dieu vient à notre secours, apporte la justice, nous rend juste.

A travers la résurrection de Jésus-Christ, l’histoire change de visage. A la croix, Jésus devient le compagnon de tous ceux qui se sentent abandonnés de Dieu. Il libère les hommes du péché et de la culpabilité. « A travers la puissance de vie de sa résurrection, Il entraîne à la fois les victimes et les persécuteurs dans une relation juste avec  Dieu et les uns avec les autres. Dans cette loi de vie nouvelle, ils peuvent vivre, car elle s’étend à la fois aux vivants et aux morts et met fin aux revendications du mal » (p.76). Nous voici engagés dans un immense processus. « La création nouvelle de Dieu apparaît déjà aujourd’hui au milieu d’un monde encore marqué par la mort. Elle sera accomplie quand, en Christ, « le Royaume sera remis à Dieu » et qu’ainsi le but sera atteint et que Dieu sera tout en tous » (1 Cor 15.28).

 

J H

 

Source : Les malheurs de l’histoire. Délivre-nous du mal. Présentation de la pensée de Jürgen Moltmann sur le site : l’Esprit qui donne la vie http://www.lespritquidonnelavie.com/? p=702

« Délivre-nous du mal. La justice de Dieu et la renaissance de la vie », p 71-98. In : Jürgen Moltmann. De commencements en recommencements. Une dynamique d’espérance. Empreinte, 2012.

Plus largement, « L’espérance des chrétiens n’est pas une espérance exclusive ou particulariste, mais une espérance inclusive et universelle en la vie qui surmonte la mort ». Voir : « La vie par delà la mort » sur le site : « L’Esprit qui donne la vie ». http://www.lespritquidonnelavie.com/?p=822

Communiquer dans l’authenticité

Ethique, communication et potentiel humain

 

Myriam est coach marketing. Elle conseille des entrepreneurs, des coachs, des consultants  dans leur démarche marketing.

 

         Sur son site : MonCoachMarketing.com (1), Myriam présente ainsi son approche de travail :

« Ma passion, c’est de collaborer avec mes clients pour les aider à libérer leur potentiel ;

C’est de leur dévoiler comment identifier et communiquer sur leur cœur d’expertise, sur ce qui fait qu’ils sont uniques ;

Ce qui me motive : transmettre cette passion pour communiquer au delà de leurs produits, sur les bénéfices qu’ils ont et ce que perçoivent leurs clients.

C’est de les aider à se connecter de façon crédible, authentique et impactante avec leurs futurs clients et partenaires…

De plus, je m’engage à mettre à votre service, avec excellence, mon propre potentiel, mes dons, mes talents et à toujours agir dans un respect réciproque et en cohérence avec mes valeurs.

Je vous accompagne dans votre démarche marketing. Alliant professionnalisme et valeurs humaines, ma méthode se base sur la capitalisation de vos acquis (tant professionnels que personnels), sur l’identification de vos freins et la définition d’actions concrètes qui nous conduisent sur le chemin de la réussite ».

 

Les témoignages qui figurent sur le site de Myriam, montrent comment sa démarche est reçue et correspond aux désirs de certains de ses clients :

 

« Myriam m’a fait réaliser que le marketing, c’est un état d’esprit :

Voilà comment je le résume : Viser la cohérence entre l’identité et l’image que l’on veut envoyer ou encore être au dedans ce que l’on prétend être au dehors. De quoi méditer, n’est-ce pas ?

Le marketing est une étape primordiale. Ce qui, pour moi, était au départ brouillon et confus, est devenu clair et précis en trois rendez-vous.

Sans l’accompagnement marketing, il est évident que j’aurais certainement mis plus de temps à y arriver, voire pas du tout ! »

Oly Auger

 

« Je croyais réfléchir et faire sérieusement le tour de mes problèmes. J’avais l’impression parfois de tourner en rond, de résoudre un problème pour le voir réapparaître un peu plus tard. J’aurais du me douter que je n’allais pas au fond de certaines choses, mais je ne m’étais pas rendu compte à quel point cela impactait ma manière de faire, donc mes résultats.

Myriam m’a montré comment j’escamotais certaines questions, comment j’évacuais certains problèmes en pensant les avoir traités. Elle ne me l’a jamais dit aussi directement, mais sa façon de revenir à l’essentiel, de toujours me ramener au cœur du sujet, m’a fait voir à quel point il est difficile de se poser à soi même les bonnes questions… et d’y répondre.

Même si j’étais parfois agacé, j’ai beaucoup apprécié son savoir-faire. Elle comprend votre problématique, mais surtout elle sait vous relancer jusqu’à ce que vous vous soyez posé la bonne question et jusqu’ ce que vous ayez apporté la réponse qui vous satisfait (vous, pas elle). Avec Myriam, mon niveau d’exigence est monté de plusieurs crans et grâce à cela, mes résultats se sont nettement améliorés. »

Etienne

 

Myriam nous dit comment elle s’est acheminé vers ce travail qui la passionne

 

Petite, déjà, j’aimais aider les autres. Écouter, aider à trouver des solutions, transmettre… Lorsque j’ai fait mes études aux États Unis, ce qui me passionnait c’était ce qui touchait à l’enseignement et au  »counseling » (la relation d’aide). De retour en France, je ne souhaitais pas entrer à l’éducation nationale, et je ne connaissais pas de formation, en 1984, pour continu mes études en relation d’aide…

 

Je me suis donc dirigée vers une filière plus “traditionnelle” en entreprise. Assistante de direction puis administration des ventes. Au bout de quelques années, je me suis retrouvée dans une entreprise de l’industrie papetière ou j’ai appris le marketing et la communication. J’y suis restée près de 20 ans, et mes expériences de responsable communication et de chef de produit sont aujourd’hui très précieuses pour moi. J’ai également pu suivre une formation longue de formateur.

 

Lorsque j’ai bénéficié d’un plan social, l’année de mes 40 ans, c’était le bon moment pour faire le point et savoir ce que je voulais vraiment dans la vie… De rassembler ce que je savais faire, ce que j’aimais faire, et surtout de voir comment je pouvais donner un sens a ma vie professionnelle afin qu’elle soit en cohérence avec mes valeurs chrétiennes, mon besoin de servir, mon besoin profond de travailler avec des personnes pour qui l’authenticité est également important. J’avais besoin de sentir que ma contribution faisait une différence dans la vie d’autrui.

 

La formation, oui, ça en faisait partie. Mais quoi d’autre ? Ca n’était pas suffisant pour moi. J’ai suivi la formation de relation d’aide de Jacques Poujol, pendant 3 ans. Cela m’a beaucoup apporté au niveau personnel, d’autant plus qu’à 40 ans, on n’a pas la même approche de la vie qu’à 20 ans.

Je sentais que je commençais à m’aligner avec moi-même…

Et pendant la 3ème année de cette formation, j’ai également suivi une formation certifiante de coach… Cela m’a permis encore plus de m’aligner avec mes valeurs profondément ancrées dans ma foi en Dieu, dans ce besoin d’aider et me mettre au service d’autrui…

 

Mais comment faire concrètement ? Comment capitaliser sur 20 ans d’expérience tout en restant cohérente avec ma mission de vie, mes valeurs, le service, la créativité, l’efficacité, l’authenticité ?

 

Comment donc allier le marketing et le coaching ?

 

 

Telle qu’elle présente son travail et telle qu’elle le vit, l’approche de Myriam s’inspire d’un ensemble de valeurs.  Comment cette « alchimie » s’est-elle opérée ? Quelle en est la dynamique ?

 

“Comme le dit Oly dans son témoignage ci-dessus, je l’ai aidée à comprendre que le marketing est un état d’esprit, une attitude qui met le Client au centre. Et si on remplace le mot  »client » par  »autrui » ??

C’est là ou se trouve l’un des secrets de cette alchimie.

C’est pourquoi j’ai commencé à développer le programme de  »marketing de soi ». Je sais, le mot  »marketing » est souvent perçu avec un connotation négative. Or tout dépend ce que l’on en fait…

L’approche est justement d’être à l’écoute, d’aller au devant du client (d’autrui :), de connaître ses frustrations et de lui montrer qu’il existe une solution…  C’est ce marketing authentique qui me passionne.

 

Dans  »le marketing de soi », que j’ai ensuite décliné en  »marketing de l’entrepreneur »,  »marketing du coach »,  »marketing du consultant », la démarche est la même : identifier son cœur réel d’expertise, ses valeurs profondes, sa  »mission ». Et le communiquer clairement, avec authenticité. Être vrai, rayonner son message…

Libérer son potentiel…

 

Et communiquer de façon crédible et authentique… “

 

Contribution de Myriam Vandenbroucque

 

(1)            http://moncoachmarketing.com/

Potentiel de l’esprit humain et dynamique de la conscience

Un nouvel horizon scientifique

D’après le livre de Mario Beauregard : « Brain wars ».

 

Notre conscience est-elle le produit de notre cerveau et destinée à disparaître avec lui ? Dépend-elle entièrement des mécanismes physiologiques, ainsi soumises aux seules lois de la matière ? Notre personnalité se réduirait-elle au jeu des phénomènes neurologiques comme l’a affirmé le biologiste moléculaire Francis Crick : « Vous, vos joies et vos chagrins, vos souvenirs et vos ambitions, votre conscience d’avoir une identité personnelle et un libre arbitre, ne sont, en fait rien de plus que le comportement d’un vaste assemblage des cellules nerveuses et des molécules associées ». La conscience humaine ne serait-elle qu’un épiphénomène, une forme passagère juste là en attendant de disparaître ? Tout se réduit-il à la matière comme l’envisage la philosophie matérialiste du XIXè siècle qui s’est poursuivie jusqu’à nos jours dans la pensée de certains scientifiques ? Dans leur outrance, les thèses matérialistes qui induisent ces questions, n’emportent pas la conviction, mais elles peuvent susciter un trouble. Et par ailleurs, sous une forme ou sous une autre, elles exercent encore une influence sur la manière de concevoir la recherche dans les neurosciences.

 

Mais, dans un contexte encore rétif, un changement d’approche commence à apparaître. Un neuroscientifique, Mario Beauregard, nous avait déjà fait part de ce changement dans un livre : « The spiritual mind » traduit et publié en français sous le titre : « Du cerveau à Dieu : Plaidoyer d’un neuroscientifique pour l’existence de l’âme » (1).

Il vient de publier un second ouvrage : « Brain wars » (2) qui traite des conflits autour de la manière de concevoir le rôle du cerveau. Un sous-titre vient utilement préciser le contenu de ce livre : « The scientific battle over the existence of the mind and the proof that will change the way we live our lives », en traduction : « La bataille scientifique autour de l’existence de l’esprit et la preuve qui va changer la manière dont nous vivons nos vies ».

Effectivement, par delà la description du conflit entre des conceptions scientifiques opposées, Mario Beauregard nous apporte des données convergentes qui montrent l’apparition et le développement d’un nouveau paradigme dans lequel l’esprit humain (« mind ») apparaît comme une réalité spécifique : « L’esprit n’a pas de masse, de volume ou de forme et il ne peut être mesuré dans l’espace et dans le temps, mais il est aussi réel que les neurones des neurotransmetteurs et les jonctions synaptiques. Il est aussi très puissant » (p 5).

Mario Beauregard trace une rétrospective des travaux réalisés dans ce champ d’étude. Il critique les postulats méthodologiques de l’approche matérialiste, notamment l’application des principes de la physique classique à ce domaine. Les théories jusque là dominantes ne peuvent expliquer « pourquoi et comment des expériences intérieures subjectives tel que l’amour ou des expériences spirituelles se développent à partir de processus physiques dans le cerveau » (p15). Le livre met en évidence une nouvelle manière de comprendre les rapports entre l’esprit et le corps à partir des données émergentes résultant des recherches menées dans des champs nouvellement explorés comme : l’effet placebo/nocebo, le contrôle cérébral, la neuro plasticité, la connection psychosomatique, l’hypnose, la télépathie, les expériences aux frontières de la mort, les expériences mystiques. En prenant en compte la vision nouvelle que la mécanique quantique nous propose pour la compréhension de la réalité, Mario Beauregard inscrit les recherches sur les rapports entre le cerveau et l’esprit dans un nouveau paradigme. « Dans l’univers quantique, il n’y a plus de séparation radicale entre le monde mental et le monde physique » (p 207). Désormais, la conscience apparaît comme une réalité motrice. En exergue de son chapitre de  conclusion, l’auteur propose une citation du physicien et astronome, James Jeans : « L’univers commence à ressembler davantage à une grande pensée qu’à une grande machine ».

Ce nouveau paradigme ne nous apporte pas seulement une compréhension nouvelle, il a des conséquences pratiques pour notre vie. Désormais, nous comprenons mieux comment nous pouvons exercer une influence positive sur notre santé et sur nos comportements, mais nous sommes appelés en même temps « à cultiver des valeurs positives comme la compassion, le respect et la paix » (p 214). A travers la description des expériences aux frontières de la mort et des expériences mystiques, nous entrevoyons des signes de l’existence d’une réalité supérieure empreinte d’amour et de paix (3). Ces représentations nouvelles appellent le développement d’une recherche interdisciplinaire et d’une réflexion théologique innovante (4). Ce regard  nouveau appelle aussi une vision spirituelle. Un chercheur britannique, David Hay, a pu définir la spiritualité comme une « conscience relationnelle », avec Dieu, avec la nature, avec les autres, avec soi-même (5). Mario Beauregard rejoint cette représentation lorsqu’il écrit :  Quand le mental et la conscience s’unifient, « nous sommes à nouveau connectés à nous-même, aux autres, à notre planète et à l’univers » (p 214). Cette mise en évidence de la conscience est un phénomène qui va entraîner des transformations profondes dans le monde. Un nouvel horizon !

 

(1)            Beauregard (Mario), O’Leary (Denyse). Du cerveau à Dieu. Plaidoyer d’un neuroscientifique pour l’existence de l’âme. Guy Trédaniel, 2008. Mise en perspective sur le site de Témoins : « L’esprit, le cerveau et les neurosciences » http://www.temoins.com/culture/l-esprit-le-cerveau-et-les-neurosciences.html

(2)            Beauregard (Marion). Brain wars. The scientific battle over the existence of the mind and the proof that will change the way we live our lives. Harper Collins, 2012.

(3)             Sur ce blog : « Les expériences spirituelles telles que les « near-death experiences ». Quels changements de représentations et de comportements ? » https://vivreetesperer.com/?p=670

(4)            Une présentation plus approfondie du livre de Mario Beauregard : « Brain wars », accompagnée d’une esquisse de réflexion théologique dans un article à paraître sur le site de Témoins : www.temoins.com. En regard de la vision qui nous est présentée dans cet ouvrage, quelle est notre représentation de Dieu et de sa relation à l’homme ? Nous trouvons une réponse dans le livre de Jürgen Moltmann : « L’Esprit qui donne la vie » : un Dieu à la fois transcendant et immanent, un Dieu trinitaire, communion d’amour, qui appelle l’homme à participer à la création. Voir le site : L’Esprit qui donne la vie : http://www.lespritquidonnelavie.com/

(5)            Sur le site de Témoins : « La vie spirituelle comme une conscience relationnelle. Une recherche de David Hay sur la spiritualité d’aujourd’hui » http://www.temoins.com/etudes/la-vie-spirituelle-comme-une-conscience-relationnelle-.-une-recherche-de-david-hay-sur-la-spiritualite-aujourd-hui./toutes-les-pages.html   Voir aussi sur ce blog : « Expériences de plénitude. Lorsque la réalité spirituelle sort de l’ordinaire » https://vivreetesperer.com/?p=231