Un enseignement de la programmation informatique ouvert à tous

#Un projet collaboratif, convivial et créatif : Simplon.co

 #On leur disait : c’est impossible ! Ils l’ont fait.

 #A une époque où la révolution numérique (1) ouvre de nouveaux emplois, comment permettre à des minorités défavorisées d’y accéder ? Peut-on aujourd’hui enseigner la programmation informatique, le nouvel alphabet du XXIè siècle, le code, au delà des filières classiques ?

Dans un exposé enthousiasmant, Erwan Kezzar nous dit comment il a créé une école de programmation qui, durant la première année, a formé 30 personnes issues de milieux accédant jusqu’ici difficilement à cette profession : des jeunes des quartiers populaires, des moins jeunes, des femmes, des personnes en situation de handicap, des porteurs de projet ayant besoin de compétences pour les réaliser. Ce projet : Simplon.co, en voie de démultiplication en 2014-2015, figure parmi les cinq projets promus cette année par « L’échappée volée », plateforme collaborative qui se propose d’encourager le passage du partage de la parole au partage de l’action.

Mais comment ce mouvement associatif s’est-il développé et de quelles valeurs témoignent-ils ?

#TED

  #Cette initiative s’inscrit dans une dynamique internationale. Au départ, il y a eu en effet la conférence américaine TED qui, depuis 25 ans, « rassemble des esprits brillants dans leurs domaines pour partager leurs idées avec le monde. C’est un événement annuel où les plus grands talents sont invités à partager leurs passions. TED : « Technology, Entertainment, Design » s’intéresse à trois grands ensembles qui façonnent notre avenir. Mais l’événement ne s’arrête pas là et présente des idées quelque soient les disciplines. Des créateurs, des scientifiques, des philanthropes viennent s’y exprimer. Ces dernières années, TED a souhaité s’ouvrir et propose une conférence internationale TED global ainsi que plusieurs initiatives médiatiques » (2). Ainsi aujourd’hui, des milliers de courtes interventions relatant des expériences signifiantes ou des recherches majeures sont diffusées sur le web en vidéos par TED talks (3).

#TED x

 #Cette expression partagée dans une forme dynamique se répand aujourd’hui dans le monde. Le x ajouté à TED dans TED x signifie  qu’il s’agit d’évènements qui sont largement indépendants tout en respectant un certain nombre de critères définis par Ted. « Et, en France, Ted x a été fondé par Michel Lévy-Provencal dès 2009. Ted x Paris a été la première conférence TED x européenne . Elle fait partie des trois premières conférences TED x mondiales à avoir été créées » (4). Depuis 5 ans, TED x Paris présente des utopistes en action. « Nous diffusons systématiquement leurs idées pour distiller en France et ailleurs, une voix positive et optimiste. Cette voix semble porter, chaque semaine, nous recevons des messages de personnes nous demandant comment s’investir concrètement dans ces initiatives… Ainsi n’en déplaise aux pessimistes et aux sceptiques, le désir d’engagement et la quête de sens n’ont pas disparu de notre société. Notre conviction, c’est que nous sommes entrés dans le temps de l’action, individuelle, locale, simple, efficace, responsable, importante, contagieuse et virale. Et si des idées peuvent changer le monde, elles ne sont rien sans l’énergie et l’engagement de ceux qui les mettent en œuvre ».

 #L’échappée volée

#« L’échappée volée » est un accélérateur qui se caractérise par l’action et l’engagement (5). C’est une expérimentation citoyenne, une initiative qui invite tout un chacun à passer à l’action en s’engageant efficacement dans des projets d’éducation, de santé, de solidarité, l’émancipation par les arts et la culture, et le développement durable. Chacun est ainsi invité à soutenir ces projets en apportant son énergie, ses idées, son temps et ses contacts. Notre souhait est de soutenir ceux qui s’engagent pour faire bouger les lignes, changer les paradigmes et obtenir des transformations positives et concrètes dans nos sociétés ».

Et c’est ainsi que cette année, le site de « l’échappée volée » présente cinq projets qui se caractérisent par la conjugaison d’un idéal de solidarité et de fraternité et une dynamique sociale créative.

Ce sont :

° Djantoli. Un téléphone et une balance. Djantoli met l’innovation sociale au service de la santé des enfants en Afrique.

° Kialotok. Kialotok utilise la gastronomie comme un moyen de restauration professionnelle et de dialogue interculturel .

° Bergers urbains. Des moutons et des hommes

Les bergers urbains font paître leurs troupeaux remettant l’agriculture locale au cœur des villes.

° Sentinelle. Des femmes et des chercheurs. Les sentinelles créent un réseau de volontaires pour faire avancer la recherche sur le cancer.

° Simplon.co. Un ordinateur et une nouvelle langue.

Les entrepreneurs de Simplon.co forment au code pour un impact réel et social.

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Formation au code et convivialité sociale. Comment Erwan Kezzar et ses associés ouvrent à tous la formation au code : Simplon.co 

Dans son témoignage enregistré sur vidéo (6), Erwan Kezzar nous dit comment il s’est engagé avec deux associés dans la création d’un enseignement du code, « cet alphabet du XXIè siècle selon certains ». il y a aujourd’hui une demande énorme dans le champ de la programmation. On manque de codeurs. Et, bien sûr, il y a là une nouvelle source d’emplois. Mais peut-on former au code des gens qui n’ont pas effectué au préalable des études pour devenir ingénieurs ou mathématiciens? Et peut-on donner accès à cette formation dans des cycles courts à des gens qui n’ont pas les dispositions, les moyens pour s’engager dans des études longues ?

Erwan Kezzar et ses a ssociés ont pensé plus particulièrement aux « talents qui ont envie de s’en sortir, à des profils à forte motivation même si ce sont des profils atypiques ». A la fin de l’année 2011, ils ont eu écho d’une expérience américaine où des formations courtes étaient mises en oeuvre avec succès.

Et alors, malgré le scepticisme qu’ils ont rencontré, Erwan Kezzar et ses associés se sont lancés dans la création d’une formation. Ils ont trouvé un local dans une ancienne usine à Montreuil. Ils l’ont aménagée et, à la rentrée 2013, ils ont commencé une formation en 6 mois qui vient de s’achever avec succès. Ils ont choisi des étudiants motivés et créatifs, mais dans des milieux qui, jusque-là, accédaient très peu à la programmation informatique. Ils ont recruté des jeunes de quartiers populaires, des moins jeunes, des femmes(jusqu’ici peu représentées dans ce secteur), des personnes en situation de handicap, des porteurs de projet ayant besoin de la programmation informatique pour les réaliser. 30 personnes ont participé à la première promotion qui a expérimenté cette formation avec succès. Au début de cet enseignement, 75% étaient des débutants complets. Et la répartition des origines est éloquente : des niveaux scolaires de Bac-2 à Bac+4, des âges de 19 à 52 ans, 30% de femmes, 14 nationalités.

Quelques parcours témoignent de cette diversité. Aladin expérimente un nouveau mode de communication avec l’office HLM de son quartier. Audrey construit un site permettant à des personnes en situation de handicap de partager leurs expériences pour améliorer leur condition de vie. Roxane va répliquer la formation de Simplon.co à Cluj en Roumanie. Rodolphe a prouvé qu’il était possible de former des jeunes dans un quartier difficile à Villeneuve-la-Garenne et il va poursuivre l’année prochaine. En effet, en 2014-2015, Simplon va essaimer : Montreuil, mais aussi Villeneuve-la-Garenne, une région rurale dans le Perche, Cluj en Roumanie et Bamako au Mali.

Le dynamisme de cette entreprise trouve sa source dans l’enthousiasme de son fondateur tel qu’il s’exprime dans cette vidéo. Il en résulte un mouvement collaboratif. A plusieurs reprises, il évoque le scepticisme qu’il a rencontré. « On ne pouvait pas le faire. C’est ce qu’on nous a dit. Et bien, ce qui est sur pour nous, c’est qu’on ne pouvait pas ne pas le faire ! »

Dans ce monde en mutation (7), nous vivons dans un temps de crise où le vieux monde se défait et un autre commence à se construire. Apprenons à discerner les émergences positives pour en encourager le développement. Sachant les menaces qui doivent être affrontées, plutôt que de sombrer dans le pessimisme, prenons le parti de l’espérance et regardons en avant. Alors nous verrons mieux les initiatives et les innovations qui s’inscrivent dans un état d’esprit nouveau en train d’apparaître à l’échelle internationale. Sur ce blog, nous avons mis l’accent sur le développement de l’économie collaborative (8). Aujourd’hui, avec TED, TED x et l’échappée volée, nous assistons au développement d’une expression partagée et participative qui se veut motrice de changement. Nous voyons là des signes traduisant l’apparition d’une nouvelle culture à l’échelle internationale (9) dans l’inspiration de valeurs mettant l’accent sur la collaboration, la convivialité, la solidarité, la créativité. Nous voyons là aussi l’émergence d’une nouvelle sensibilité spirituelle (10). Et, pour nous, cette émergence est éclairée par une inspiration (11).

Simplon.co témoigne bien de la conjugaison  entre sociabilité conviviale et créativité. En entendant Erwan Kezzar et en observant la dynamique de cette action et les fruits qu’elle porte, on participe à son enthousiasme et on ressent quelque part de l’émerveillement.

J H

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(1)            Sur ce blog : « L’ère numérique. Gilles Babinet : un guide pour entrer dans ce nouveau monde » https://vivreetesperer.com/?p=1812

(2)            Le site de TED : Ted. Ideas worth spreading : http://www.ted.com/   Histoire et dynamique de Ted sur Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/TED_(conference)       La précédente description est empruntée au site de Ted x Paris.

(3)            Ted talks : http://www.ted.com/talks/browse

(4)            TED x Paris : http://www.tedxparis.com/about/  . il existe aussi une conférence Ted x à Lyon : http://www.tedxlyon.com/

(5)            L’échappée volée : http://www.lechappeevolee.com/a-propos-2/

(6)            Présentation en vidéo du projet par Erwan Kezzar : http://www.lechappeevolee.com/simplonco/

(7)            Les mutations actuelles en perspective : sur ce blog : « Un  chemin de guérison pour l’humanité. La fin d’un monde. L’aube d’une renaissance (Frédéric Lenoir) : https://vivreetesperer.com/?p=1048                             « Quel avenir pour le monde et pour la France ? (Jean-Claude Guillebaud. Une autre vie est possible) : https://vivreetesperer.com/?p=937  « Une nouvelle manière d’être et de connaître » (« Petite Poucette » de Michel Serres) : https://vivreetesperer.com/?p=820

(8)            Sur ce blog,  à propos de l’économie collaborative : « Une révolution de « l’être ensemble » (« Vive la co-révolution !Pour une société collaborative ») : https://vivreetesperer.com/?p=1394                                « Un mouvement émergent pour le partage, la collaboration et l’ouverture : Ouishare, communauté leader dans le champ de l’économie collaborative » https://vivreetesperer.com/?p=1866                                         « Pour une société collaborative. Un avenir pour l’humanité dans l’inspiration de l’Esprit » : https://vivreetesperer.com/?p=1534

(9)            Une nouvelle culture à l’échelle internationale : « Vers une civilisation de l’empathie.  A propos du livre de Jérémie Rifkin .. » : http://www.temoins.com/recherche-et-innovation/etudes/816-vers-une-civilisation-de-lempathie-a-propos-du-livre-de-jeremie-rifkinapports-questionnements-et-enjeux.html  « Emergence d’espaces conviviaus et aspirations contemporaines. Troisième lieu (« Third place » et nouveaux modes de vie » : http://www.temoins.com/recherche-et-innovation/etudes/1012–emergence-despaces-conviviaux-et-aspirations-contemporaines-troisieme-lieu-l-third-place-r-et-nouveaux-modes-de-vie.html

(10)      Sur le site de Témoins : Emergence d’une nouvelle sensibilité spirituelle : « Emergence d’une nouvelle sensibilité spirituelle et religieuse. En regard du livre de Frédéric Lenoir : « La guérison du monde » : http://www.temoins.com/recherche-et-innovation/etudes/953-emergence-dune-nouvelle-sensibilite-spirituelle-et-religieuse-en-regard-du-livre-de-frederic-lenoir-l-la-guerison-du-monde-r.html « Emergence d’une vision d’un monde évolutionnaire.  Un changement de culture au Club de Budapest » : http://www.temoins.com/recherche-et-innovation/etudes/1029-emergence-dune-vision-du-monde-l-evolutionnaire-r-un-changement-de-culture-au-club-de-budapest.html

(11)      Sur ce blog,  dans la culture qui est la nôtre, nous reconnaissons dans ce mouvement, la vision exprimée par le théologien Jürgen Moltmann : « L’essence de la création dans l’Esprit est « la collaboration » et les structures manifestent la présence de l’Esprit dans la mesure où elles font reconnaître l’ « accord général ». « Au commencement était la relation » (Martin Buber) p 25 dans : Moltmann (Jürgen). Dieu dans la création.  Traité écologique de la création. Cerf,1988.                Sur ce blog : « Dieu suscite la communion »  https://vivreetesperer.com/?p=564                              Voir le blog : « L’Esprit qui donne la vie » : http://www.lespritquidonnelavie.com/                                        Une parole de Pierre Teilhard de Chardin remonte à notre esprit : « Tout ce qui monte, converge ».

Culture générale, expression, communication

Témoignage d’une enseignante auprès d’étudiants de sections électronique, informatique.

Hélène Delahaye est professeur de culture générale dans un IUT électronique, informatique. Elle a pour mission, d’une part de développer la culture générale des étudiants, et, d’autre part, de les préparer aux grandes demandes de communication de la vie professionnelle, par exemple préparer une synthèse de documents, rédiger une lettre de motivation pour une embauche, préparer une soutenance de stage…etc

Hélène a une formation de professeur de lettres, et, après de nombreuses années dans l’enseignement secondaire, en lycée, elle a accédé à ce poste dans l’enseignement supérieur. Au départ, Hélène a effectué des études de lettres, car elle aime beaucoup la littérature. Elle apprécie tout particulièrement la littérature du XIXè etXXè siècles, notamment le roman qui témoigne de l’évolution sociale depuis deux siècles.  « C’est, par exemple, Balzac qui rapporte le passage de l’Empire à la Restauration, la révolution industrielle, l’installation des banques, la construction du monde de l’argent. Au XXè siècle, une femme écrivain, Annie Ernaux, nous parle de la condition des femmes, et, dans un livre récent : « Les années », elle retrace, à travers une sorte d’autobiographie, l’extraordinaire changement de ces trente dernières années ».

Dans l ‘enseignement secondaire, Hélène a beaucoup enseigné dans des sections technologiques. Et donc elle connaissait bien le public de garçons qu’on retrouve dans les IUT. Elle était déjà introduite dans l’université en donnant une formation pour permettre aux non bacheliers d’accéder à l’enseignement supérieur.

Les étudiants en électronique, informatique. Quelle culture ?

Hélène nous décrit le public étudiant dans les sections IUT où elle enseigne. « C’est un public composé majoritairement de garçons issus à la fois du Bac S et du Bac STI (Sciences et techniques industrielles). C’est un public qui est évidemment d’abord motivé par la technologie, et peu concerné par les disciplines littéraires. La culture de ce public est orientée avant tout vers les nouvelles technologies. Il est passionné par tout ce qui est informatique, le progrès technique en général et le sport. On peut y ajouter la musique contemporaine.Certains lisent la presse, mais surtout la presse spécialisée, technique ou sportive.

Ils sont très peu nombreux à lire des livres. Cependant, on trouve dans ce milieu de grands amateurs de science fiction, mais aussi de grands lecteurs de littérature fantastique (« Heroic Fantasy »), par exemple : J K Rowlings (Harry Potter), Tolkien… Ces lecteurs sont en même temps passionnés par l’informatique. Je me rappelle un étudiant assez original venant de STI, excellent en informatique,   amateur de « Fantasy », toujours en train de lire entre deux cours et, en même temps, toujours premier dans les concours d’écriture poétique. Souvent ces lecteurs aiment également la philosophie et expriment une réflexion sur le monde et des interrogations sur l’existence. Cette minorité n’est pas négligeable, puisqu’ils représentent du cinquième au quart d’un groupe. J’essaie de m’appuyer sur leurs motivations pour entraîner le groupe, et, de toute façon, ils sont en général tous volontaires pour les exercices de communication et d’expression.

Par ailleurs, l’ensemble des étudiants est très ouvert à la langue anglaise et à la culture anglo-saxonne.. Par exemple, ils regardent beaucoup de films américains en vo et ils connaissent beaucoup de choses sur le cinéma. Et d’autre part, ils écoutent beaucoup de musique anglophone. Plus généralement, ils s’intéressent aussi à la vie politique et économique des Etats-Unis et des pays anglophones. Par exemple, l’année dernière, j’ai étudié avec eux un article sur Steve Jobs et je me suis aperçu qu’ils connaissaient très bien le fonctionnement de la société Apple.

D’autre part, en région parisienne et dans les grandes villes, la moitié des effectifs de ces sections est issue de l’immigration et quelques uns viennent directement de l’étranger (chinois, africains, marocains). Souvent, ils sont très motivés par le sport, notamment le football.

Propositions d’enseignement

Hélène nous dit comment elle oriente actuellement son enseignement.

« Il y a d’abord une réflexion sur le monde actuel et notamment sur leur domaine de spécialité .

Par ailleurs, je cherche à développer toutes les qualités d’expression écrite et orale pour leur donner une meilleure chance professionnelle. Bien sûr, il faut revoir tout ce qui est syntaxe, grammaire, orthographe parce que c’est souvent leurs points faibles .

Par ailleurs, ils sont très doués pour tout ce qui est exercice de créativité. Par exemple, si on fait des exercices de créativité théâtrale, ils sont toujours volontaires et productifs. De même, à l’écrit, quand il s’agit d’écrire  de très courts écrits poétiques, ils sont très créatifs. Pourquoi cette créativité ? Peut-être parce que cela a un rapport avec leur interactivité dans la culture internet.

Je les aide également à rédiger des rapports. Un exercice important est la synthèse de documents.

Dans les salles de travaux pratiques, ce public étudiant est habitué à travailler en équipe par deux ou quatre. Et cette capacité de travailler en  équipe peut également s’investir dans l’enseignement de l’expression et de la communication. Ils aiment bien travailler en groupes autonomes et rendre ensuite leurs travaux ».

Comment cet enseignement est-il perçu par les étudiants ? « Pour certains, c’est superflu. Pour certains autres, c’est une détente.  Mais la majorité des étudiants a conscience que les entreprises demandent, au delà des compétences techniques, de bonnes capacités d’expression écrite et orale. Par ailleurs, les étudiants savent aussi qu’une bonne culture générale et un recul par rapport à la technique est valorisée en entreprise ».

Hélène apprécie son rôle d’enseignante. « Si ce public est parfois assez « remuant », il est aussi très attachant. Il est agréable de communiquer dans ce cadre. C’est un public qui a beaucoup d’humour, qui est souvent jovial, amical. Dans les réunions d’anciens élèves, il est agréable de les revoir et d’évoquer de bons souvenirs.

Contribution d’Hélène Delahaye.